Depuis
plus d’une décennie, les experts se sont évertués à signaler les
conséquences que pourrait vivre la planète terre, si les hommes ne
mettaient pas tout en œuvre pour éviter le changement climatique. Mais,
malgré les efforts des uns et des autres, l’on assiste depuis quelques
années, à la dégradation de la couche d’ozone. Ce qui a pour
conséquence, la modification du cycle hydrologique et affecte gravement
les ressources en eau douce.
Surtout
en ce qui concerne les eaux de surface, composées de lagunes, de
lagunes et de l’océan atlantique. Une petite enquête nous a permis de
nous rendre compte de l’effet néfaste du changement climatique et de
l’action de l’homme sur les eaux de surface en Côte d’Ivoire et
particulièrement à Abidjan et de voir comment le changement climatique
agit sur ces ressources en eau.
Les
autorités ivoiriennes, dans la quête d’une source d’eau complémentaire
pour alimenter en eau potable la population du district d’Abidjan, sans
cesse croissante, ont envisagé exploiter la lagune, au cas où la réserve
accessible de la nappe de Bonoua et d’Abidjan diminuerait. Cependant,
plus le temps passe, plus les observateurs ne sont convaincus que les
effets néfastes du changement climatique peuvent freiner cette option.
En
effet, au fil des années, Les conséquences de ces phénomènes sur les
ressources en eau sont particulièrement fortes et touchent de nombreux
secteurs d’activités. Cela passe par les impacts liés aux modifications
du climat sur la qualité et la quantité d’eau disponible dans la lagune
Ebrié qui traverse Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Depuis
quelques années, plusieurs événements imputés au changement climatique
ont lieu dans notre pays et singulièrement dans la région des lagunes.
Au nombre de ceux-ci, les saisons climatiques qui ne sont plus
respectées, les érosions côtières favorisées par l’avancée de la mer, la
destruction de plusieurs quartiers défavorisés comme celui d’Adjouffou,
un quartier précaire de la commune de Port-Bouët, Attécoubé, Gobelet
(un sous-quartier de la commune de Cocody) et les nombreuses inondations
constatées à chaque saison des pluies, dans plusieurs quartiers tels
que la Riviéra Palmeraie, Abobo, Port-Bouët, etc. IL faut noter que la
fréquence de ces aléas à augmenter depuis ces dernières années.
Ce
qui a d’ailleurs poussé les autorités à détruire plusieurs quartiers
précaires situés dans des bassins de ruissellement d’eaux de pluie. Pour
faire face à ces évènements extrêmes ou catastrophes aujourd’hui, la
Côte d’Ivoire dispose d’un certain nombre de plans sectoriels et de
structures, notamment le plan ORSEC (Organisation de Secours), le plan
POLLUMAR (Pollution Marine), le CNDFLB (Comité National de Défense des
Forêts et de Lutte contre les Feux de Brousse), le Plan National de
lutte contre les déchets toxiques du Probo-Koala qui permettent de
reguler un temps soit peu tous ces événements.
A
n’en point douter le changement climatique déjà avéré en Côte d’Ivoire
affecte forcément les stratégies de développement ainsi que les
perspectives. Il faut noter que la fréquence de ces aléas a augmenté
depuis ces dernières années, notamment en ce qui concerne l’érosion
côtière avec les cas de Lahou kpanda, Assinie et Port-Bouet, les
glissements de terrains qui interviennent surtout à Abidjan pendant les
saisons de pluie, la dégradation croissante des terres liées à une
déforestation et une urbanisation accélérées.
Solange ARALAMON
I appreciate your work that makes this blog so knowledgeable in getting the disadvantages of the Climate Change.
ReplyDeleteThanks for the hard work.
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