Par Rosine Nkonla Azanmene
YAOUNDE, Cameroon (PAMACC News) - En prélude au rendez-vous de Paris
en fin d’année 2015, le ministre camerounais de l’environnement, de la
Protection de la nature et du développement durable, Hélé Pierre, a présidé à
Yaoundé en partenariat avec l’AFD, un atelier national de validation technique
des travaux relatifs à la contribution du Cameroun dans le cadre de la
Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
C’est le principal engagement que
les plénipotentiaires de notre pays ont pris, à la veille de la Cop 21, la 21ème
Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques, qui se tiendra à Paris du 30 au 11 décembre 2015.
De l’avis des experts, l’objectif de
réduction de gaz à effet de serre au Cameroun représente un effort significatif
pour un pays dont les émissions de gaz à effet de serre sont insignifiantes à
l’échelle internationale, et dont le PIB par habitant se situe au 148ème
rang mondial.
Pour éviter au Cameroun en voie de
développement des désagréments liés à la réduction des émissions de gaz, les
autorités camerounaises ont enrichi le document qui sera présenté à la
Conférence de Paris par un volume considérable de propositions
alternatives.
Il s’agit entre autres de la mise en
cohérence de la planification et de l’aménagement de l’espace rural pour le
développement de l’agriculture tout en limitant la déforestation, l’intensification
d’une production agricole, animale et halieutique respectueuse de
l’environnement, la valorisation des ressources énergétiques issues des résidus
agricoles des déchets issus de l’exploitation forestière et des industries de
transformation du bois en milieu rural, et la limitation du brulage de ces
résidus.
Par ailleurs, le Cameroun envisage
le développement de la production de l’énergie à partir des sources
renouvelables et la valorisation efficiente des ressources pour tendre vers une
économie circulaire.
Il s’agit là des principaux axes
d’une démarche volontariste qui est une émanation du plan national d’adaptation
aux changements climatiques validé par le Cameroun en juin 2015, et qui inclut
une évaluation des évolutions du climat dans chacune des 5 zones agro
écologiques et une évaluation de la vulnérabilité et de la résilience
sectorielle et géographique.
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