Diane Nininahazwe
Les pays présents à Varsovie sont unanime, la
planète se réchauffe :Cinq degrés d’augmentation de la température
terrestre d’ici la fin du siècle, 80 centimètres d’élévation des eaux…Aucun
continent n’est certes jusqu’ ici épargné mais l’Afrique dit avoir déjà
commencé à subir particulièrement les impacts dévastateurs de
ce réchauffement et des changements climatiques qui se traduisent par des
inondations ,de la sècheresse et
autres évènements extrêmes de plus en plus nombreux qui frappent des
population déjà pauvres et renforce leurs vulnérabilités.
Devant cette situation plutôt alarmante qu’inquiétantes,
les experts sur l'évolution du climat n’attendent pas de
passer par quatre chemins pour accuser l’être humain d’être a plus de 95% responsable de ce probable
réchauffement climatique.
Depuis ce lundi, les experts chercheurs ont donc eu de
vrais débats scientifiques, dont l'enjeu n'était pas seulement de connaître
avec précision l'avenir de la planète, ou la part de responsabilité de
l'activité humaine dans les changements climatiques, mais surtout de définir
les actions politiques qui peuvent être entreprises face à ce phénomène. Et
pour ce faire, les Etats doivent investir selon ces experts dans les
énergies renouvelables, minimiser le recours aux énergies polluantes, faire
recours à une agriculture moins consommatrice d'énergie et construire
différemment les grandes villes, responsables de «60 à 70%» des émissions de
C02,des investissements massifs que des grandes puissances présentes ici
à Varsovie ne sont pas prêtes à faire, chose qui choque l’Afrique qui dit qu’il
est par ailleurs plus que temps que le principe pollueur
payeur s’applique. Le secrétariat de l’alliance panafricaine pour la
justice climatique PACJA martèle en appelant les négociateurs africains a vraiment plaider pour la cause de l’Afrique.
Malgré ces tensions entre les pays du nord et du sud, les
différentes participants qui se penchent sur ce dossier brulant qu’est le
climat convergent sur un point : La convention de Varsovie doit être qu’on
le veuille ou pas une étape importante dans la préparation de l'accord
mondial sur la réduction des gaz à effets de serre qui sera signé dans deux ans
à Paris. Pour y parvenir, les plus de 190 pays participants devront
établir les critères de cet accord tel que : qui doit participer
à l'effort de réduction, à quel degré et quelle aide financière les pays
industrialisés doivent-ils apporter aux pays du Sud ?
No comments:
Post a Comment