Par Diane NININAHAZWE
Les membres éminents du Groupe
des Négociateurs Africains (AGN) et des dirigeants de la société
civile se disent inquiète quant à l’avancement des négociations en cours
sur le climat qui se tiennent à Paris.
Lors d'une réunion en marge de la
Conférence des Parties de la CCNUCC tenu ce jeudi soir, sous le thème
"Paris Résultat et adaptation aux besoins de l'Afrique," Le
Proffesseur Seth Osafo, négociateur du Groupe africain (AGN) a liée
les obstacles actuels aux efforts visant à obtenir de lapart des pays qui n’ont
pas ractifié le Protocole de Kyoto un nouvel accord.
Osafo a exclu dans son discours,
la possibilité de créer de nouveaux instruments juridiques comme un cadre
ou d'un amendement et a souligné que les Parties à Paris ne parlent que
d'un accord, et, selon lui, "un accord etre vide ou riche"
"Bien que les principes de
responsabilité historique, responsabilités communes mais différenciées et
l'équité sont en fait déjà accepté dans la convention,la question de la
différenciation figurant à l'article 3 de la CCNUCC est toujours mis de côté
", a t-il ajouté.
Mithika Mwenda,secretaire de
l’alliance pan Africaine pour la Justice Climatique ( PACJA) de son coté a
exprimé les doutes de la société civile africaine sur la possibilité d'obtenir
un accord sur le climat juridiquement contraignant sur Paris avec moins de 10
jours de négociations.
"Ce COP peut redonner d’espoir
pour les Africains si elle parvient à faire face aux Problèmes
d’infrastructures comme telle qu’annoncé par les Etats-Unis et la Norvège.Elle
ne sera succes que si elle aboutit à un accord ambitieux équitable qui répondra
aux préoccupations de l'Afrique", a déclaré Mithika.
Tosi Mpanu-Mpanu, ancien président,
de l'AGN, dit que la question de la différenciation est une ligne rouge pour
l'AGN. Selon la science, les pays développés ont une responsabilité historique
dans le changement climatique.
Se référant au Protocole de Kyoto,
Mpanu a dit que "les pays de l'Annexe II doivent une" dette
climatique "aux pays en développement et qu’ il ya surtout urgence de
trouver un concessus sur la question de finance.
Exprimant la solidarité des groupes
de la société civile d'Asie avec l'Afrique, Lidy Nacpil, coordinatrice
régionale, Jubilé Sud, a salué le leadership de l'Afrique à ce jour et a révélé
que beaucoup en Asie comptent sur le leadership AGN à la CCNUCC.
Elle a cependant déploré que
"la stratégie de négociation des pays industrialisés risquent d'affaiblir
les pays en développement en les deviant."
Les pays en développement ont
l'autorité morale, dit-elle, «d'appeler les gouvernements riches pour tenir
compte de leurs promesses qui ne valent même pas la moitié de leur juste
part."
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