Elias Ntungwe Ngalame
Le
Fonds français pour l’environnement mondial a remis, le 15 Mai,2015, des
subventions à deux associations pour soutenir leurs actions en faveur de la
protection de la nature.
Ce sont un peu plus de 49 millions de F
(75 000 euros), que le fonds français pour l’environnement mondial (FFEM)
a remis à deux ONG camerounaises engagées dans la lutte contre les changements
climatiques a Yaounde. C’était au cours d’une signature de convention qu’a
présidée Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun, en présence de
François-Xavier Duporge, secrétaire général du FFEM. Cette subvention
intervient dans le cadre du Programme petites initiatives (PPI), rendu à sa
quatrième phase à travers le monde. Selon François-Xavier Duporge, le PPI,
porté par le FFEM, « a pour objectif d’accompagner les ONG qui ont des
actions soit dans la protection de la biodiversité, soit dans la lutte contre
le changement climatique. Ceci pour des actions concrètes et suivies, pour des
montants de moins de 50 000 euros. »
Les
ONG Tropical Forest, œuvrant dans la réserve du Dja, et Cameron Gender and
Environment Watch- Oku répondent donc à ces critères. La première travaille à
la mise en place d’une agro-forêt à base de cacao, de bananier plantain et
d’arbres fruitiers sur de vieilles jachères en faveur des populations
riveraines de la réserve du Dja. Elle a reçu 30 000 euros (un peu plus de
19 millions de F). La seconde, qui a bénéficié d’un appui de près de 30
millions de F est basée à Oku, dans le Nord-Ouest du pays. Son cheval de
bataille c’est l’apiculture, la formation et la distribution des ruches, pour
aider les populations de la forêt de Kilum-Ijim à produire du miel blanc tout en
préservant leur écosystème. Toutes les deux ont des actions d’éducation à
l’environnement et de plantation d’arbres. Mais 14 autres associations sont
éligibles aux financements du PPI.
Pour
mémoire, le FFEM a pour mandat de soutenir les projets très innovants
contribuant à la préservation de l’environnement mondial et ayant des retombées
concrètes pour les populations locales.
En
marge de cette signature de convention, l’Agence française de développement, en
partenariat avec l’Institut français au Cameroun ont procédé au vernissage de
l’exposition « 34 merveilles du monde ». Il s’agit de photographies
montrant des espèces, animales et végétales, en voie de disparition, du fait du
réchauffement climatique.
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