Kanzli
Mideh
Le mercredi 06 Mai 2015, un atelier sous-régional
des acteurs de la société civile, et du gouvernement ivoirien, s’est tenu à
Abidjan (Côte d’Ivoire). L’objectif était de réfléchir et formuler des messages
de plaidoyer et de définir les priorités que les jeunes ivoiriens proposeront
aux autorités gouvernementales en prélude aux négociations climatiques de Paris
qui devraient aboutir à un accord global contraignant pour toutes les parties
prenantes dans question du changements climatiques.
C’est dans
le cadre des préparatifs de la COP21 qui se tiendra à Paris en France du 30
Novembre au 11décembre 2015, que le Pan
African, Climat Justice Alliance (PACJA
Continental) en collaboration avec l’Ong AFHON Côte d’Ivoire, qui assure la
coordination de PACJA-CI, a organisé cet atelier dénommé « En route pour
Paris-CCNUCC COP21 : Atelier consultatif
de la société civile ivoirienne ».
A l’issue
des travaux, les participants ont sorti des recommandations formelles qui seront associées à celles que prendront également
les autres parties prenantes dans les Changements Climatiques, et remises au
gouvernement ivoirien. Elles ont donc été prises en compte dans les propositions
de la société civile Ouest-Africaine lors de l’atelier préparatoire des Etats
membres de la CEDEAO qui s’est tenu du Jeudi 07 au Samedi 09 Mai à Abidjan Côte
d’Ivoire.
Les
recommandations sont de deux ordres. Les premières s’adressent aux décideurs.
Et les secondes interpellent la société civile.
Aux
gouvernants, il leur est demandé d’élaborer un plan de vulgarisation de
proximité des INDC. Ils devront s’impliquer de façon effective et véritable dans le processus
d’élaboration des INDC et des Objectifs du Développement Durable (ODD). La
troisième recommandation concernant les décideurs est relative à la
mobilisation et à la participation des acteurs clés dans les différents
processus que sont INDC, CC (Changements Climatiques) et ODD.
Quant aux
organisations de la société civile, elles sont invitées à assurer
l’accompagnement des groupes vulnérables
et le suivi des politiques en matière de changement climatique et du
développement durable. Elles devront faire preuve de synergie et mobilisation en
vue de mieux influencer les décideurs. Enfin la dernière chose, non moins
importante est de développer des propositions concrètes et efficaces en vue de
soutenir la mise en œuvre des politiques en matière de changement climatique et
développement durable.
Faut-il le
noter, les Etats membres de la CEDEAO ont décidé
d'une feuille de route conjointe dans l’objectif de parler d'une seul voix
pendant la 21ème conférence
des partis (COP21) qui aura lieu du 30 Novembre 11 Décembre 2015 de l'UA à
Paris (France). Nul doute qu’ils prendront en compte ces recommandations.
Ont pris
part aux travaux, entre autre, de jeunes responsables d’Ongs, le club du
développement durable en Côte d’Ivoire, le WASH-JNCI (le Réseau des
Journalistes et hommes de média pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement en
Côte d’Ivoire), M. Richmond Agré Assié, Coordonnateur national de l’INDCs
(Intended Nationally Determined Contribution), des représentants des ministère
de la jeunes ivoiriens et du ministère de l’environnement.
Cette forte
participation ne pouvait que plaire aux initiateurs de la rencontre. M. Davy
Coulibaly, président national de l’Ong AFHON et de PACJA Côte d’Ivoire, s’est dit
satisfait de l’engouement et de la forte participation du gouvernement et de la société civile représenté par des Ongs,
clubs et réseaux. Toute chose qui représente pour lui, ‘’une réelle prise de conscience de la nécessité
d’accélérer les procédures de mise en place de solutions adéquates face aux
effets néfastes des changements climatiques ’’. D’où la tenue du présent
atelier.
Le point focal de l’UNFCC, M.
Ange-Benjamin Brida, a, quant à lui, mis en exergue, dans un exposé sur les
Changements
Climatiques & Développement Durable, les
Enjeux pour le Post-2015. Il est ressorti de sa
présentation qu’il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serres en vue
de rester en dessous de 2°C. Malheureusement, il constate que jusque-là, les
efforts financiers pour respecter cette norme restent
insuffisants.
Pour l’Afrique, M. Brida évalue le
surcoût du développement sobre en carbone en Afrique à près de 22 à 30
milliards de dollar /an en 2015, et 52 à 68 milliards de dollar/an d’ici à 2030
si on n’y prend pas garde.
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